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En règle générale, les sociétés doivent s’acquitter d’une cotisation à charge des sociétés, dont le montant dépend du total de leur bilan. Elles peuvent également parfois bénéficier d’une exonération.
La cotisation annuelle à charge des sociétés est une cotisation obligatoire avec laquelle votre société ne se constitue aucun droit. Les cotisations servent notamment à financer les pensions ou les indemnités versées dans le cadre de l’assurance maladie (congé de maternité, incapacité de travail...) de l’ensemble des travailleurs indépendants.
Lorsque votre société est soumise à l’impôt belge des sociétés ou à l’impôt des non-résidents (sociétés étrangères qui s’établissent en Belgique), vous devez l’affilier à une caisse d’assurances sociales. En principe, elle est donc redevable d’une cotisation.
Bon à savoir : le mandataire ou l’associé actif de la société est la personne responsable du versement de cette cotisation. En d’autres termes, si la société ne paie pas sa cotisation, la caisse d’assurances sociales peut s’adresser personnellement à ces derniers.
Pendant les deux premières années d'assujettissement, une société débutante paie une cotisation à charge des sociétés de 387,34 euros (montant 2024). Par la suite, le montant de la cotisation dépend du total du bilan de l’avant-dernier exercice comptable clôturé (situation au 1er janvier de l’année de cotisation).
À partir de l’année 2023, la cotisation à charge des sociétés doit être payée au plus tard au 31 décembre de l’année de cotisation. Pour les nouvelles sociétés créées après le 30 septembre de l’année de cotisation, un autre délai de paiement est applicable : elles doivent payer la première cotisation au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant le mois de leur constitution.
Une société créée le 15 octobre 2024 doit payer la cotisation à charge des sociétés pour 2024 au plus tard le 31 janvier 2025. La cotisation pour 2025 doit être payée au plus tard le 31 décembre 2025.
Tout paiement tardif entraîne une majoration mensuelle légale de 1 %.
Oui, une exonération peut être accordée dans les cas suivants :
Ces conditions sont évaluées séparément pour chacune des trois premières années de cotisation.
Jean-Pierre crée sa société à responsabilité limitée le 5 mai 2023. Il en est le seul mandataire et il n’y a aucun associé actif. Auparavant, il n’a jamais été indépendant. Pour 2023, sa SRL peut bénéficier d’une exonération. Elle pourrait, en théorie, également bénéficier de l’exonération pour 2024 et 2025. Toutefois, en 2024, Charles, indépendant depuis six ans, rejoint la SRL. La SRL ne peut donc plus bénéficier d’une exonération pour 2024. Si la situation est identique l’année suivante, il n’y aura pas non plus d’exonération pour l’année 2025.
est déclarée en faillite ;
Qu'est-ce que la cotisation à charge des sociétés et qui doit la payer ?